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Date october
Type Interview
Source Party News, issue 118
Title In bed with Goldfrapp
Country Switzerland
Journalist/Photographer Olivier Rohrbach/ Olivier Rohrbach
Pix           
Text «I hate shopping!» Le regard voilé en Dolce & Gabbana, un amas de boucles blondes retenues par un catogan, la silhouette sportive moulée dans un jeans coordonné à un t-shirt Super Lovers et à des mocassins couleur taupe Kurt Geiger: en ce lundi après-midi pluvieux, les mots et le look d’Alison Goldfrapp valent le score du duo, quasiment un million d’albums écoulé dans le monde et près de quinze mille rien qu’en Suisse. En deux disques et maintenant avec le petit dernier, l’électrifiant «Supernature», Goldfrapp ont définitivement estampillé de leur marque de fabrique le monde parfois éphémère des musiques électroniques. Qu’elle apparaisse en vamp de scène ou en look casual-chic pratique comme c’est le cas aujourd’hui, Alison Goldfrapp semble aussi à l’aise pour parler beats que fringues: «Je suis heureuse lorsque l’on m’offre des
vêtements comme c’est le cas avec la paire de jeans reçue en Australie que je porte aujourd’hui! Je ne suis jamais allée à un défilé de mode de ma vie même si j’y ai souvent été invitée... Je déteste faire du shopping car je ne trouve jamais les vêtements que je recherche ou aperçois dans les magazines! En règle générale, les gens ne me reconnaissent pas car je porte souvent des fripes et me ballade sans make-up. C’est seulement lorsqu’ils lisent mon nom
sur ma carte de crédit qu’ils réalisent qui je suis! C’est une bonne chose car l’une de mes passions, aux côtés de l’équitation, c’est l’observation! Autant dire que ça deviendrait vite une activité dangereuse si j’étais tout le temps
arrêtée et reconnue.» Hésitant élégamment entre attitude de diva lunatique – elle a annulé deux fois la partie portrait photo de ce reportage avant de re-changer d’avis – et un mood plus cool et very british, Alison Goldfrapp semble plutôt bien dealer avec ses moult personnalités:
«Pour la scène, j’ai une idée précise de ce que je veux et quelqu’un me confectionne des tenues sur mesure. Musicalement, j’écoute tant de choses différentes, j’aime le classique et la pop. J’adore aller flâner dans les échoppes de disques et acheter du vinyle. J’ai une énorme collection musicale. J’ai fait quelques DJ sets en 2004
mais j’ai vite arrêté car je n’aime pas être photographiée en mixant ou me plier aux requêtes musicales du public! Ce n’est pas ma carrière, c’est juste pour le fun. Chaque fois que je faisait du djing, mes oreilles bourdonnaient: c’est finalement un très mauvais job pour les oreilles!»

Plus à l’aise pour parler de «Supernature», Alison Goldfrapp semble particulièrement attachée à ce nouvel opus dont le tandem a démarré le processus de création en août 2004:
«En termes sonores, nous avons privilégié les guitares. Je ne dirais pas que ce disque est radicalement différent du précédent, je dirais plutôt que nous avons essayé de simplifier notre univers musical, de le rendre le plus immédiat possible.»

Quant à savoir si ce magnifique album s’écoute dans un cadre précis, Alison Goldfrapp chasse cette question avec une boutade aussi posée qu’universelle:
«La musique est une expérience personnelle même
quand elle est partagée en public!» Décidément, la prêtresse électro ne se laisse pas intimider, dévie les questions sur son âge - «c’est un secret» - et avoue que «la nature relaxe et c’est d’ailleurs pour ça que Goldfrapp enregistrent tous leurs disques à la campagne. Bien sûr, j’aime l’idée du night-club et son côté théâtral mais je ne suis pas une clubbeuse!»

L’interview terminée, Alison me montre les objets qu’elle a choisis pour la séance photo. La maison de disques m’ayant invité à ne plus aborder le sujet portrait avec la diva et cette dernière ayant repoussé cette séance «pour des questions de timing», je me rabats sur autre chose en me mettant à photographier passionnément le kit qu’elle a préparé pour PARTY NEWS.: des pelures d’oranges, un pot de
vaseline, des affaires personnelles… Soudain, l’interprète de «Black Cherry» demande à son manager et à son assistante de quitter la pièce sur le champ. Alison s’allonge sur le sofa jaune moutarde et me fixe malicieusement:
«Maintenant tu peux me faire quelques photos!»

 
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