Releases/
|
New single
MELANCHOLY SKY
8 Jan 2012
|
|
New album
THE SINGLES
6 Feb 2012 |
..................................
Live dates/
..................................
Latest updates/
Disco Dec 21
Video May 28
Gigo Nov 01
Press Apr 03 Pictures Jul 08 Bootleg May 04
..................................
Our Myspace/
..................................
Official site
Official forum
Official Myspace
.................................. |
|
Date |
September |
Type |
Review |
Source |
Rolling Stones France |
Title |
Capitaine Glam |
Country |
France |
Journalist/Photographer |
Vincent Brunner/ Ross Kirton |
Pix |
|
Text |
Autrefois farouche, la blonde Alison s'impose comme une meneuse de revue sensuelle et dévergondée. "Get It On" !
Alison Goldfrapp tient un peu du loup-garou. On l'imagine passer ses journées à lire de vieux poèmes romantiques, avant de se coucher avec un roman gothique. Mais, la nuit, la belle se réveille et se transforme en bête du dancefloor, le regard mutin et les jambes mobiles. Ces deux visages, elle ne les a pas (encore?) exhibés simultanément. Felt Mountain, le premier album de son duo avec le clavier et compositeur Will Gregory, la montrait plutôt farouche et timide, entonnant de sa voix claire des chansons aux ambiances hivernales. Pourtant, quiconque se plongeait dans son univers, habité par des animaux sauvages comme par des humains, pouvait soupçonner la jeune femme d'être moins sage qu'elle ne le faisait croire. La suite, Black Cherry, un poil plus vénéneuse, l'a confirmé. Louchant vers la dance-music façon Giorgio Moroder/Donna Summer, soufflant le chaud après avoir inspiré le froid, Goldfrapp a réalisé sa mue disco-rock. Et elle n'avait rien d'un déguisement de saison, vu la teneur en sensualité de ce troisième album, Supernature, plus exhibitionniste qu'introspectif. Les délicates ballades ("Let It Take You", "U Never Know") ne servent finalement que de respirations à un disque très sexuel, secoué par des riffs glam-rock bien lourds ("Slide In", "I Wear Your Star" ou le très T Rex "Ooh La La") et une tension très efficace ("Koko Nights"). La force du duo vient sans doute de son perfectionnisme: il ne sacrifie jamais les arrangements à une pulsation musclée ("Satin Chic"), n'oublie pas de cacher des mélodies derrière les effets stroboscopiques. Les Anglais ont trouvé leur formule idéale, alliage d'harmonie et de groove métallique. A la fin, le tubesque "N°1" enfonce le clou doré. |
|
|
|
|